vendredi 19 novembre 2010

Caché le tram derrière quoi?

A Angers, le tram se cache encore. Ici, au centre de maintenance
Ce qui fait la joie des vélos, encore que... rouler sur l'herbe mouillée
Ou des piétons, comme ici sur le pont Confluences (c'est son nom, va falloir s'y faire)
Bon, il reste du boulot encore mais l'inauguration aura lieu en juin 2011




mardi 9 novembre 2010

Vu-pas-vu, derrière la tête des Loriot-Mélia


Tati, Mélies, Bosch, Brueghel, Gustave Doré, Buster keaton, Tex Avery et sûrement encore bien d'autres, s'invitent sous le crâne de François Loriot et Chantal Mélia pour nous donner une exposition d'un genre nouveau au musée des Beaux Arts d'Angers entre la fête foraine, le lunapark, le théâtre et le cabinet privé.
A partir d'un assemblage faussement chaotique, ils introduisent la lumière et font naître une image. Ce bric-à- brac organisé est associé à de savants dispositifs se joue de notre raison . Ainsi l'image obtenue semble ne procéder de rien, surgissant comme par miracle.
http://www.dailymotion.com/video/xfhpd7_exposition-loriot-melia-les-rengorges-2008_creation
http://www.loriotmelia.com/oeuvres.html

lundi 23 août 2010

Qu'avaient donc derrière la tête les artistes quand ils ont coulé leur bronze à la mode burkinabé?

Une , deux, trois coulées de bronze à Charcé Saint Ellier le week end dernier. Sous l'autorité du burkinabé Baba et Pépito. Aperçu et tentatives d'explication.









D'abord le feu, la chaleur. Le foyer est enterré, on ne voit pas le fourneau ni le creuset qui reçoit l'alliage en fusion. Un ventilateur attise le feu permettant d'atteindre 1200, 1300 degrés.


L'alliage est constitué principalement de cuivre, un peu d'étain et de zinc.

Le charbon est dessous, sur les côtés mais aussi dessus pour obtenir la chaleur désirée. Les scories et autres déchets sont ensuite facilement retirés de l'alliage car plus légers, ils flottent.


Pendant ce temps-là, les moules qui vont recevoir l'alliage en fusion sont cuits au feu de bois. Les artistes ont d'abord façonné leurs oeuvres dans de la cire puis celle-ci est recouverte d'une première couche de terre qui épouse au plus près la cire. Ensuite il ya une deuxième et troisième couche de terre armée de fer pour maintenir le tout.


On ménage un orifice au dessus pour couler le bronze. Mais avant cette cuisson, il a fallu faire fondre la cire pour obtenir un moule en creux.

Le travail est collectif. On voit Baba verser le bronze aidé d'une assistante qui enlève les scories. Deux autres assistants disposent les moules apportés par Pépito.

Il faut qu'ils soient debouts et droits et surtout très chauds pour ne pas subir de choc thermique et éclater lorsqu'ils reçoivent l'alliage en fusion.


Après la nuit commence l'opération de démoulage, au marteau d'abord pour enlever le plus gros.



Ensuite à l'aide de petits pics fins on enlève la terre cuite collée au métal.


Vient ensuite l'étape de ponçage et polissage.

Quelques œuvres.

Ce pendentif a été obtenu à l'aide d'une autre technique puisque le moule était un os de sèche que l'on a divisé en deux, puis creusé avant d'être assemblé.


Pour finir je vous conseille d'aller visiter le site du photographe Jean François Rabillon
http://www.rabillon.com/actu.htm
Les photos sont superbes.

vendredi 13 août 2010

Qu'est-ce qu'il y a derrière la tête d'Anne Moréa?


Après Raoul Ubac à Trélazé poursuivez votre route jusqu'à l'église de Sorges où Anne Moré investit les lieux. Des personnages s'y promènent. A voir.






Centenaire Raoul Ubac à Trélazé


L'artiste belge Raoul Ubac est fêté comme il se doit par Trélazé. En effet, cet artiste, discret, passionné par l'ardoise, s'approvisionnait dans la cité du Maine et Loire.














Vous pouvez avoir une idée de l'étendue de son talent en allant aux Anciennes écuries des ardoisières où est livré une résonance, un regard croisé entre une collection de lithographies de Raoul Ubac et les photographies de Christophe Louergli, artiste photographe bruxellois qui s'inspire des oeuvres d'Ubac. Ce travail est très intéressant.







La scénographie de l'exposition est inventive et se sert bien du lieu. On peut voir certaines des œuvres dans le noir presque total ce qui donne une autre dimension aux toiles exposées.

mercredi 9 juin 2010

Humaine comédie par Sandrine Jousseaume à la galerie 19

Sandrine Jousseaume est professeure de photographie à l'école des Beaux Arts d'Angers. Elle expose sa série "Comédie humaine Acte 2" à la galerie 19, située au 19 de la rue Chateaugontier à Angers.
http://www.sandrinejousseaume.com/travaux.html

samedi 29 mai 2010

Qu'avait donc derrière la tête notre ministre de la culture en venant à street art à angers?



Un ministre de la culture à Angers, ce n'est pas courant. Pour une manifestation de street art, ce n'est pas banal. Et pourtant, il était presque 17 heures quand tout à coup une certaine agitation s'est faite sentir près de l'abbaye du Ronceray, qui abrite l'exposition consacrée à Jean Faucheur dans le cadre du festival Artaq. M. Frederic Mitterrand a gratifié la ville d'Angers de sa venue et a visité l'exposition avant de s'entretenir quelques instants avec les artistes présents, montrant ainsi un soutien à l'art contemporain et offrant du même coup une publicité bienvenue à cette manifestation soutenue par la municipalité angevine.
Ce festival, que l'on doit en grande partie à Yves Suty, qui nous avait présenté il y a quelques temps une exposition autour de l'image du Che, mêle expositions et performances ainsi qu'un concours international. A écouter le maire d'Angers, J. C. Antonini le street art suscite l'engouement de tous les publics par sa convivialité, sa fraîcheur, son éclectisme, sa richesse et sa générosité. A voir l'affluence hier vendredi, il y a du chemin à faire. L'art urbain jouit en effet d'a priori. Pourtant quand vous côtoyez les artistes invités à Angers, vous pouvez vous rendre compte que l'on est loin des clichés habituels. Point de tags sauvages, absence d'une certaine violence et les œuvres présentées valent bien le détour via le grand théâtre, l'abbaye du Ronceray. Pour preuves quelques images prises dans la cour de l'Ensam, place de la laiterie, où pendant quatre jours les artistes créent des oeuvres éphémères sur des panneaux.
On y retrouve Mimi the clown (Miguel Donvez) clown, artiste de rue, pochoiriste qui s'exprime avec un certain sens de la provocation.
Mimi the clown montrant les stigmates d'après Giotto, et Mimi the clown en madone. Le voyage effectué dernièrement en Italie a laissé des traces.
Pour en savoir plus sur cet artiste:
http://www.migueldonvez.com/


Certains artistes sont venus d'Italie pour ce festival.



Titi from Paris (Franck Etave)
David Gouny montrant Blanche Neige contaminée par le virus du gras. Ce même virus contaminera une partie de l'abbaye.


Les influences de Jean Michel Basquiat se font sentir chez l'angevin Richard Gachignard.


Popay s'attelle à écrire son nom. La transformation est étonnante.


Rezine, lauréat d'un award.
Le cyklop, lauréat d'un prix spécial du jury.
Puis les étudiants des arts et métiers reprennent petit à petit possession de leur territoire avec leurs préoccupations. Le street art a du chemin à faire, l'art aussi. La pétanque a de beaux jours devant elle.